Les orchidées terrestres rustiques sont bien souvent aussi séduisantes que leurs consœurs tropicales devenues familières de nos intérieurs. Elles n’en demeurent pas moins des plantes rares dans les jardins, car elles se multiplient difficilement et n’aiment pas être transplantées. Les progrès de la culture in vitro permettent désormais de proposer à la vente certains spécimens faciles de culture.
Savez-vous que plus de 150 espèces d’orchidées terrestres poussent sur notre sol ? Elles occupent à peu près tous les milieux, cependant, la plupart d’entres elles se raréfient et bénéficient d’une protection. Les orchidées souvent réfractaires à une multiplication classique bénéficient des progrès de la science. Elles peuvent ainsi être proposées à la vente sans nuire à leur protection. Il faut savoir que la production d’un pied adulte demande malgré tout 4 à 5 années de culture, ce qui explique leur coût.
La plupart des variétés proposées sont très rustiques (-20°C), de culture facile dans un sol sain, car il faut savoir qu’elles vivent en symbiose avec un champignon. Elles possèdent un bulbe souterrain qui leur permet de stocker des réserves pendant leur période de repos.
Au jardin
Plantez-la dans un sol riche en humus, bien drainé et à exposition mi-ombragée ou recevant le soleil du matin. Dans les régions aux hivers rigoureux, protégez la souche par un paillis en hiver ou déterrez les pseudo-bulbes à conserver dans un local frais. Elle craint les limaces et les pucerons.
Dans la maison
La Bletilla se cultive aussi en véranda. Dans ce cas, couvrez assez peu les bulbes de terre et cessez d’arroser dès que le feuillage a disparu. A partir de mars, placez le pot dans un endroit éclairé pas trop chaud (véranda) en ajoutant de l’engrais dilué 2 fois, tous les 15 jours. Placez le pot sur un lit de tourbe ou de gravier humides durant sa floraison.
L’espèce indigène, Cypripedium calceolus est rare et menacée de disparaître à cause du réchauffement climatique. Cette plante délicate aux tons jaunes et bruns vit réfugiée dans quelques stations de causses ou de montagnes. Elle forme une touffe de 15 à 60 cm de haut, en sol bien drainé, léger et calcaire.
Les autres Cypripedium asiatiques ou américains (C. formosanum, reginae, pubescens…) préfèrent les sols acides, frais et humifères
et sont plus faciles à cultiver notamment reginae.Les griffes sont installées en fin d’hiver pour une floraison en mai-juin de 3 à 4 semaines. Plantez-les dans une rocaille fraîche à mi-ombre, parmi les plantes de terre de bruyère ou un sous-bois humifère selon leur affinité.
Elle peut se cultiver en rocaille fraîche, en sous-bois ou en pot
. Plantez-la dans un sol humifère, frais et poreux sans trop de calcaire. Choisissez un emplacement à mi-ombre ou bien au soleil si vous êtes situé au nord de la Loire.Continuez à maintenir un sol humide après la floraison pour permettre au nouveau pseudo-bulbe de grossir.
Couvrez la souche d’une cloche ou de feuilles mortes pendant l’hiver ou bien rentrez le pot en serre froide.
Eva Deuffic
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